De façon générale, l’être humain n’aime pas beaucoup l’incertitude. Si certaines personnes composent bien avec les situations nouvelles, ambigües ou floues, d’autres sont véritablement allergiques à l’incertitude. Ces dernières tentent ainsi de diverses façons de lutter contre l’incertitude, soit en essayant de l’éviter, de la contourner ou de se faire rassurer… tous des comportements « pièges » qui guettent les intervenants et complexifient l’intervention. D’ailleurs, l’intolérance à l’incertitude serait de plus en plus conceptualisée comme un processus transdiagnostique, au cœur de nombreux troubles anxieux (Bottesi, et al, 2015, Langlois et al., 2007). Puisque la réalité clinique de nombreux intervenants en santé mentale implique devoir traiter des patients ayant des pathologies complexes (avec comorbidité), et que le contexte actuel de la pandémie nécessite de composer avec une grande dose de tolérance à l’incertitude, une bonne connaissance (théorique et pratique) de ce concept devient utile. Cette formation en psychologie d'Amélie SEIDAH permettra de comprendre la fonction de plusieurs comportements problématiques et ainsi d’intervenir de manière plus approfondie, circonscrite et efficace.