Certains de nos clients ont vécu de la maltraitance, de l’abus, de la négligence ainsi que multiples traumatismes psychiques au cours de leur vie. Lors d’un stress extrême, une véritable tempête émotionnelle envahit l’organisme et parce qu’il y a souvent un risque vital, le cerveau déclenche une série de mécanismes neurochimiques qui ont pour effet de disjoncter le circuit émotionnel et d’entraîner une anesthésie émotionnelle. C’est la naissance d’un état de stress post-traumatique. Une série de comportements mésadaptés s’en suit venant de ce fait interférer avec plusieurs sphères de leur vie. Certains iront même à s’automutiler, avoir des comportements autodestructeurs, consommer abusivement d’alcool ou bien de drogues. L’état de stress post-traumatique engendre donc une détresse telle chez nos clients qu’ils se retrouvent complètement submergés, voire paralysés par les intrusions et la violence émotionnelle qui s’en suit. Un cercle vicieux apparaît et la chronicité s’installe progressivement venant de ce fait complexifier nos interventions. Laisser des victimes de violences traumatisées, sans soins, est un facteur de risque de reproduction de violences, de génération en génération. Tel que l'indique Guy BOUCHER dans cette formation en psychologie, s'adressant aux psychologues et psychothérapeutes, le temps n’est pas un allié pour le rétablissement d’un état de stress post-traumatique. Il faut donc intervenir rapidement et de façon structurée.